Le blog de Loonie

Je ne sais pas si je vous avais dit, mais j’ai passé mon CAP Horlogerie en juin, puis j’ai impatiemment attendu les résultats, pour voir que je ne figurais pas dans la liste des candidats admis… Et quelque jours plus tard j’ai reçu le relevé de notes : il n’y avait que deux notes, 16 en dessin et 2 en pratique et technologie horlogères… 2 !! Je voyais vraiment pas comment ils avaient pu me mettre 2 ! J’avais rendu des montres en état de marche, et pour la technologie,  les surveillants nous avaient donné quelques réponses… Alors début juillet, juste après avoir reçu mes notes, je suis allée à la maison des examens pour leur demander si je pouvais avoir mes copies, et voir ma note de mes propres yeux pour savoir d’où ça pouvait bien venir ! Il ont pris ma demande en compte et m’ont dit d’attendre septembre, car c’est en septembre qu’ils envoient les copies.

J’ai donc attendu et je commençais à m’impatienter car plus de la moitié de septembre etait déjà passé et je n’avais toujours rien reçu. Mais tout à l’heure en allant chercher le pain, il y avait une lettre qui m’attendait dans la boîte :

Mademoiselle,

[…](blabla)
Il s’avère qu’une erreur de report de note sur l’épreuve EP2 (réalisations horlogères et technologie) a été commise. Vous avez obtenu 88.5/200 et non 08.5/200 à cette épreuve.

Cela change la décision finale à votre égard. Vous êtes donc définitivement admise au CAP Horlogerie, session 2008; […](blabla)

Me voilà soulagée !! Je n’ai en fin de compte pas passé 2 ans à suivre ces cours pour rien !

Et maintenant, à moi la menuiserie ! Vous me retrouverez peut-être un jour en train de fabriquer des grandes horloges, vous savez, avec le grand pendule qui balance derrière la vitre…

Alors comme vous pouvez le voir je m’éclate avec Ubuntu : avec mes bureaux en 3D, mes fenêtres en gelée. Et ça fait rien ramer du tout ! Ce que j’adore, c’est d’avoir 3 bureaux. Quand je suis sur l’ordinateur, j’ai toujours tout un tas de fenêtres ouvertes : Firefox (qui parfois fait plusieurs fenêtres malgré les onglets), (a)MSN, des dossiers, des images, et puis quand c’est pas GIMP c’est Inkscape… Et comme GIMP par exemple fait plusieurs fenêtres, pour travailler avec en faisant des recherches en même temps, c’était la galère sous Windows pour retrouver toutes les fenêtres dont j’ai besoin. Plus maintenant ! Hop, je mets GIMP sur un autre bureau que le navigateur, et plus besoin de chercher mes fenêtres, je n’ai qu’à tourner le triangle pour changer de face ! Oui vous avez bien compris, j’ai trois bureaux qui sont chacun une face de mon triangle en 3D.

J’ai retrouvé mes petits logiciels préférés, pas dur, GIMP et Inkscape sont faits pour Linux (et donc Ubuntu, qui est une des sortes de Linux). La seule chose qui me manque, c’est la conversation audio sur msn. Mais j’ai découvert un logiciel qui me plaît beaucoup, rien à voir avec msn, c’est Fontmatrix. Les amateurs et amatrices de polices multiples et diverses se sont bien un jour retrouvé face à l’immense liste de polices, qui ne nous servent à rien quand on veut écrire une simple lettre avec le traitement de texte, à la recherche de la simple police que l’on veut, introuvable parmi les autres. Avec Fontmatrix, on a tout notre stock de polices à disposition, mais on n’active que celles que l’on veut : les autres logiciels se comportent comme si toutes les autres n’étaient tout simplement pas installées. Ce qui réduit considérablement la liste et le temps passé à chercher dedans. Et même pas besoin de redémarrer les logiciels quand on change les polices activées, leur liste est toujours à jour ! Et malheureusement pour les utilisateurs de Windows, il n’existe que pour Linux.

Je me suis aussi amusée à faire une image de fond pour mes tableaux de bord, l’équivalent de la barre démarrer de Windows, avec des petites volutes, vous pouvez cliquer ici pour la voir. Et si ça vous intéresse, je l’ai au format svg pour Inkscape

Par contre après la bataille pour installer ma tablette graphique, c’est la guerre pour installer la webcam que j’ai reçue aujourd’hui : le pilote n’existe pas ! Alors j’ai bien trouvé un pilote de quelqu’un qui a bidouillé son pilote pour sa webcam qui est très proche de la mienne, et ça fonctionne presque, sauf que les images sont hyper contrastées et ça ne m’affiche que 4 couleurs : rouge et jaune (et les nuances qui vont entre), bleu cyan sans nuances et noir. Il y a de l’espoir !

Bientôt vous aurez un tutoriel pour faire de jolies rosaces comme sur la capture d’écran qui illustre cet article, elles se font avec Inkscape, et non avec The GIMP comme la capture le laisse penser, c’était juste histoire d’avoir des jolies fenêtres à montrer !

Comme je vous l’ai dit, les grands parents de mon Shamaloo qui n’y connaissent rien en informatique ont Ubuntu sur leur ordinateur, et moi, qui en parlais depuis des mois, je ne m’y étais toujours pas mise… C’est maintenant réparé ! Je vous écris donc non plus sous Windows mais sous Ubuntu !

J’ai passé l’après midi d’hier à rassembler les informations qu’il me fallaient pour me lancer : comment partitionner mon disque dur pour faire un « dual boot » c’est à dire pour avoir le choix au démarrage entre Windows (je ne l’abandonne pas, il y a quand même quelques logiciels dont j’ai besoin qui n’existent pas sous linux) et Ubuntu. Le tuto qui m’a le plus servi est le tuto de Breizh Ardente pour partitionner un disque dur.

J’ai gravé le CD, et puis j’ai défragmenté le disque, ce qui a pris tellement de temps que j’ai dû me coucher et le laiser tourner tout seul. Le lendemain matin, j’ai sauvegardé tous mes documents sur un DVD, on sait jamais, surtout qu’il fallait que je réduise la taille de la partition de Windows, tout en espérant qu’il veuille bien redémarrer après avoir été redimensionné…

J’ai alors pu passer aux choses sérieuses : le repartitionnement de mon disque ! J’ai tout bien fait comme le tuto disait. Et au moment de redimensionner la partition Windows, il m’a fait une erreur !! Du coup il a arrêté de repartitionner, et il a rescanné le disque : la partition Windows avait la taille que je lui avais demandé de lui donner… Restait plus qu’à savoir si ça ne l’avait pas abîmée… Et si Windows voudrait bien se lancer. Bon j’y peux rien sur le moment donc je recrée mes nouvelles partitions dans l’espace vide et j’installe Ubuntu, et là, tout se passe bien.

Je redémarre sous Windows pour voir s’il est pas tout cassé, et, miracle, il démarre, fait une vérification du disque pour retrouver ses petits, et tout marche à merveille. Soulagement !

Je redémarre cette fois sous Ubuntu, ça marche plutôt bien, sauf que j’ai un peu galéré pour régler ma connexion internet, et que ma tablette graphique wacom était reconnue mais elle fonctionnait très bizarrement : dès que j’éloignais le stylet de la tablette, le curseur se mettait tout en haut à gauche, et pour accéder aux bords de l’écran, la plupart du temps il fallait aller plus loin que le bord opposé pour qu’il revienne dans une position qui me permettait d’aller sur le bord que je voulais… très pratique en somme. Mais il fallait que ça marche, sinon qu’est-ce que je deviens sans ma tablette ?? J’ai cherché  sur le net, j’ai passé tout l’après midi à taper plein de lignes de commande, à modifier un fichier qui s’appelle xorg.conf, à redémarrer, sauf que le fichier était pas content alors il me faisait un affichage bizarre et le clavier en qwerty, ce qui m’a fait croire la première fois que c’était complètement tout cassé parce qu’il ne voulait pas de mon mot de passe et du coup j’ai tout réinstallé pour rien. Bref, j’ai fini par trouver un tuto, j’ai pas compris tout ce qu’il faisait faire mais à la fin ça marchait !! Que du bonheur, GIMP reconnaît la pression et j’ai même le clic droit ! Si jamais quelqu’un qui a le même problème passe par là, voici le tuto (en anglais mais comme c’est quasiment que des lignes de code ça fait pas grande différence) : Wacom on 8.04 Hardy

Voilà voilà, je découvre encore, me batailler avec ma tablette m’a appris plein de trucs mine de rien, et je suis contente !

Voilà je suis rentrée de vacances ! A Rochefort, pendant deux semaines chez les grands-parents de mon Shamaloo.

On s’est bien promenés, on a essayé de se baigner à Royan mais l’eau était trop froide, et puis on a essayé de se baigner sur l’île de Ré, cette fois l’eau était bonne, mais on ne pouvait pas y aller, un barrière d’algues nous en dissuadait. Un courageux l’avait traversée pour aller dans l’eau derrière, mais d’après ce qu’il disait même après la barrière c’était pas terrible… On a quand même pu se baigner, mais dans la piscine du jardin^^ Bonjour les cheveux asséchés par le chlore ! J’avais l’impression de n’avoir qu’un gros dread locks sur la tête en guise de cheveux. Du coup ce matin je les ai imbibés d’huile d’olive, je me suis dit que puisque ça marche pour ma peau, ça marcherait peut-être pour mes cheveux, et effectivement après le shampooing j’ai retrouvé mes cheveux normaux.

On est aussi allés au Zoo de la Palmyre, un grand zoo qui nous a bien pris toute la journée, où on a pu voir entre autres deux bébés guépards trop mignons, plein de singes, des zèbres, des lions, des loutres, une autruche qui m’a un peu pincée (pas assez fort pour faire un bleu), et plein de chèvres qui nous ont toutes littéralement sauté dessus quand elles ont vu que nous avions du pain et non pas le pop corn que le parc vendait !

On a fait jouer les grands-parents au bowling sur Wii, ça leur a beaucoup plu, et puis on leur a appris comment se servrir de leur ordinateur. Ils ont Ubuntu et moi je l’ai toujours pas installé ! La honte !! Ça m’a remotivée pour l’installer n’empêche !

Bref c’était chouette et j’ai passé de bonnes vacances !

Je vous présente Nikita, ma petite chatonne. Elle est pas belle ? Ce dessin je l’ai fait avec Artrage, le logiciel de dessin qui était fourni avec ma tablette graphique.

Je ne crois pas vous avoir déjà parlé d’elle. C’est un chat tout doux, malheureusement elle n’aime pas les carresses. Ou alors, elle les tolère pendant 10 secondes et ensuite ça y est c’est trop. Pour profiter du tout doux du chat, mieux vaut attendre le soir quand elle est toute folle et qu’elle veut jouer, parce que quand elle joue, elle ne sort pas les griffes, alors ses coups de pattes sont trooop doux ! Par contre, elle est pas douée. Combien de fois on l’a vue se casser la figure, par exemple,  je l’ai déjà vue sauter sur l’accoudoir du canapé, et atterrir les deux pattes de gauche dans le vide ! C’est un gentil chat qui ne fait pas de bêtises la plupart du temps. Mais ça lui arrive parfois. Comme la semaine dernière. À six heures du matin, mademoiselle était d’humeur joueuse. Alors elle a grimpé sur le lit, chose qui lui est interdite parce qu’on aime pas dormir dans les poils de chat, pour quoi faire ? Pour me mordiller le pied !!

Aujourd’hui, je me suis essayée à la 3D, avec le logiciel libre Blender. En fait j’ai surtout suivi le tuto que j’ai trouvé sur le site du Zéro, qui nous fait faire une table, puis des chaises. Ensuite, j’ai amélioré un peu les chaises pour vérifier que j’avais bien compris comment ça marchait : dans le tuto, le dossier est un rectangle plein, j’en ai fait un dossier évidé avec une barre. Et puis j’ai joué avec le rendu, et après un petit tour par The GIMP (vive le libre!) pour faire le fond transparent, voilà le travail :

Il n’y a pas que des pixels dans la vie des images numériques ! Il existe aussi les courbes de Bézier. Vous les connaissez peut-être sous un autre nom suivant les logiciels que vous utilisez : tracés vectoriels pour les utilisateurs de la suite Adobe, ou bien chemins pour les utilisateurs de logiciels tels que The GIMP et Inkscape.

C’est quoi une courbe de Bézier ? C’est une ligne fermée ou non, qui est définie par des points et des vecteurs. C’est pour ça qu’on appelle un dessin fait de courbes de bézier un dessin vectoriel. Cette ligne passe par tous les points, et elle est influencée par les vecteurs qui peuvent être attachés à ces points, pour ajuster la courbure de cette ligne. Voici un exemple de courbe de Bézier : on peut voir les points qu’on appelle des ancres ou bien des nœuds, et les vecteur que l’on appelle plus communément des poignées, qui sont toujours tangents à la courbe. On appelle segment le morceau de courbe qui se trouve entre deux points.

On peut se servir des courbes pour dessiner une surface, ou bien un contour, ou bien les deux à la fois. Les ancres et poignées seront évidemment invisibles sur le dessin final ^^

L’intérêt de ces courbes, c’est que quel que soit le niveau de zoom avec lequel on les regarde, elle seront toujours aussi lisses et aussi précises. Ce n’est pas le cas des pixels : si vous agrandissez 10 fois une image bitmap (=faite de pixels) vous vous retrouverez avec des carrés de 10 pixels de côté, et l’image s’en trouvera très dégradée. Prenez par exemple ce smiley que j’ai dessiné en vectoriel.

Si je l’agrandis 5 fois, voici ce que j’obtiens :

Hors voici ce que j’obtiendrais en agrandissant 5 fois le petit smiley s’il avait été un bitmap et non un dessin vectoriel :

C’est pour cette raison que l’écrasante majorité des polices d’écriture sont conçues en vectoriel et non en bitmap, pour qu’on puisse écrire à la taille quel’on veut sans perdre de qualité.

Si vous voulez vous essayer au dessin vectoriel, il existe Inkscape, qui est un logiciel gratuit dédié au dessin vectoriel. Le logiciel de référence utilisé par les professionnels est Adobe Illustrator, mais ce n’est pas le même prix … ^^

Ces courbes de Bézier vont nous être utiles pour certains tutoriels à venir.

Non je ne suis pas morte ! ^^ C’est juste que… je n’avais pas spécialement envie d’écrire. Mais aujourd’hui j’ai quelque chose à vous montrer.

Hier, j’ai appris à ma sœur comment faire du crochet en rond (ou plus précisément en spirale), plutôt qu’en carré comme au tricot. Est venue la question du nombre d’augmentations qu’il fallait faire pour avoir un disque plat. J’avais lu 6 sur un site, mais en faisant 6 augmentations par tour, ça me donnait une forme bombée et non pas plate, donc au final je ne sais pas exactement, et puis ça doit aussi dépendre du type de maille que l’on fait : serrée, bride… (aahh je préfère la terminologie anglaise pour ça : single crochet et double crochet, c’est plus logique vu qu’une bride fait le double de hauteur d’une maille serrée). Et si on fait trop d’augmentations par tour, c’est pas plat non plus, ça gondole. Cela m’a rappelé une vidéo sur Youtube que j’avais vue à propos de disques qui gondolent au crochet, un truc inspiré des récifs de corail et étudié par les mathématiciens (eux ils appellent ça des cônes hyperboliques d’où le titre de mon article) :

Et ça m’a donné envie d’en faire ! Le principe c’est de se dire : je vais faire tant d’augmentations toutes les x mailles. J’ai essayé avec le fil de ma sœur, en faisant deux augmentations par maille. au bout de trois tours, ça gondolait déjà. Mais comme c’était son fil, quand je suis partie j’ai dû l’abandonner et en marchant j’en ai commencé un avec le reste de fil rouge que j’avais dans mon sac, en faisant cette fois 3 augmentations par maille, pour arriver plus vite au stade pompon. Et en comptant la chaînette de base comme un tour, au le deuxième tour ça commençait déjà à gondoler ! Et ce matin, au marché, j’ai trouvé deux superbes pelotes de fil de coton avec des nuances de couleur, une rouge et une orange. J’ai décidé de faire le dernier tour de mon « disque » avec ces fils, que j’ai tricoté ensemble parce qu’ils sont plus fins que le fil départ. Et, au bout de trois heures de travail, voici le résultat :

Je viens de mesurer le périmètre de mon disque (d’accord il est très très ondulé mais c’est un disque quand même ! na !) , ça fait 1 mètre 50, et 5 cm de diamètre…