Context Free Art Grammar – Introduction

J’ai récemment découvert un petit logiciel libre et gratuit que j’aime beaucoup, Context Free. Il permet, à partir d’instructions qu’on lui donne, de générer des dessins. On peut lui donner des instructions récursives, c’est à dire qui se répètent en boucle, ce qui est pratique pour dessiner des fractales, et/ou aléatoires, qui nous donneront un résultat chaque fois différent.

Arbre généré à partir du code de la fin du tutoriel

Je vous invite à visiter la galerie de Context Free Art pour avoir un aperçu de ce dont ce logiciel est capable. Et si grâce au petit tutoriel qui va suivre, vous arrivez à faire de jolies choses, n’hésitez pas à l’enrichir de vos créations !

(suite…)

Boules de noël en origami, l’assemblage

Vous l’attendiez tous, et bien je l’ai fait !! Quoi ? Vous dites que ça fait un an que vous attendiez ? Euh et bien, mieux vaut tard que jamais… ^^

Si vous avez manqué le début : pliage et début de l’assemblage des boules de Noël

Comme exemple d’assemblage, j'ai pris le cube, le plus petit assemblage après le berlingot, mais qui nous permet de comprendre comment faire des assemblages plus grands aussi.

Explications pour assembler un cube à partir de modules en origami

La technique est la même pour une boule, sauf qu’avant l’étape 4 on continue à ajouter des modules pour en avoir le nombre suffisant autour du coin avant de le fermer. Moins il y a de modules dans l’assemblage, plus l’objet fini est solide. Un berlingot est très solide, un cube l’est pas mal aussi : ils résistent tous deux à mon chat. Mais il faut que je réassemble les boules si mon chat a joué avec ^^

Amusez vous bien !

Les courbes de Bézier

Il n’y a pas que des pixels dans la vie des images numériques ! Il existe aussi les courbes de Bézier. Vous les connaissez peut-être sous un autre nom suivant les logiciels que vous utilisez : tracés vectoriels pour les utilisateurs de la suite Adobe, ou bien chemins pour les utilisateurs de logiciels tels que The GIMP et Inkscape.

C’est quoi une courbe de Bézier ? C’est une ligne fermée ou non, qui est définie par des points et des vecteurs. C’est pour ça qu’on appelle un dessin fait de courbes de bézier un dessin vectoriel. Cette ligne passe par tous les points, et elle est influencée par les vecteurs qui peuvent être attachés à ces points, pour ajuster la courbure de cette ligne. Voici un exemple de courbe de Bézier : on peut voir les points qu’on appelle des ancres ou bien des nœuds, et les vecteur que l’on appelle plus communément des poignées, qui sont toujours tangents à la courbe. On appelle segment le morceau de courbe qui se trouve entre deux points.

Exemple de courbe de Bézier

On peut se servir des courbes pour dessiner une surface, ou bien un contour, ou bien les deux à la fois. Les ancres et poignées seront évidemment invisibles sur le dessin final ^^

L’intérêt de ces courbes, c’est que quel que soit le niveau de zoom avec lequel on les regarde, elle seront toujours aussi lisses et aussi précises. Ce n’est pas le cas des pixels : si vous agrandissez 10 fois une image bitmap (=faite de pixels) vous vous retrouverez avec des carrés de 10 pixels de côté, et l’image s’en trouvera très dégradée. Prenez par exemple ce smiley que j’ai dessiné en vectoriel.

Smiley taille normale

Si je l’agrandis 5 fois, voici ce que j’obtiens :

Smiley vectorier agrandi 5 fois

Hors voici ce que j’obtiendrais en agrandissant 5 fois le petit smiley s’il avait été un bitmap et non un dessin vectoriel :

Smiley bitmap agrandi 5 fois

C’est pour cette raison que l’écrasante majorité des polices d’écriture sont conçues en vectoriel et non en bitmap, pour qu’on puisse écrire à la taille quel’on veut sans perdre de qualité.

Si vous voulez vous essayer au dessin vectoriel, il existe Inkscape, qui est un logiciel gratuit dédié au dessin vectoriel. Le logiciel de référence utilisé par les professionnels est Adobe Illustrator, mais ce n’est pas le même prix … ^^

Ces courbes de Bézier vont nous être utiles pour certains tutoriels à venir.

Couture épisode 1 : Le pantalon Thaï

Il y a quatre ans de cela, mon petit sac bien aimé que j’avais ramené du Viêt Nam a craqué. Je me suis donc retrouvée sans petit sac, et comme je savais exactement comment je le voulais je me suis dit que j’allais me le fabriquer moi-même. Il aurait deux compartiments, un pour mettre mes disques et mon inséparable baladeur CD, un autre pour mon carnet à dessins, avec des petites poches pour mes papiers, mes clés, mon adaptateur jack pour faire du piano électrique du lycée sans déranger avec mes écouteurs,… Je ne savais pas coudre mais ma mère a une machine à coudre et je me suis dit qu’elle m’apprendrait. Or je suis partie en vacances chez mon père avant de m’y mettre. Je lui ai parlé de mon projet de me fabriquer un sac, et, avec son amie, on a trouvé le tissu pour le faire, on a acheté les fermetures éclair (en fait on a trouvé un sac à 4 euros dans un bazar genre foire fouille avec tout plein de fermetures comme on voulait), et puis on s’est mis sur la grande table de la cuisine pour dessiner le patron sur le tissu, le découper, et puis on est passé à la couture. C’est l’amie de mon père qui l’a cousu, et moi j’ai bien observé comment elle faisait, pour arrêter le tissu, la couture, pour tourner à angle droit au milieu de la couture…

De retour à la maison, j’ai voulu essayer de coudre moi même. J’ai voulu choisir un truc pas trop compliqué, et j’ai décidé de faire un pantalon Thaï : ce sont deux grands rectangles de tissu avec un trou en forme de U au milieu d’un bord et cousus entre eux par ce U. Simple, quoi. Alors avec ma mère on est allées acheter le tissu. Et puis avec des vieux morceaux de tissu qui avaient servi a faire des poufs il y avait longtemps, je me suis familiarisée avec la machine, une vieille machine en métal, mais qui marche toujours très bien !

Alors déjà si vous connaissez pas, vous pouvez vous poser la question : mais qu’est-ce que c’est qu’un pantalon Thaï ?
Un pantalon Thaï déplié, ça ressemble à ça (c’est le premier que j’ai fait) :

pantalon Thaï à plat

Maintenant vous vous posez probablement la question : mais comment ça se met ce truc-là ?
Il y a trois étapes :

  1. On enjambe le pantalon de façon à avoir le bassin dans le U et donc les deux rectangles entre les jambes.
    Pantalon thaï enjambé
  2. On prend les deux pans de devant, on les sépare et on se les noue derrière le dos.
    Pans de devant noués derrière
  3. On prend les deux pans de derrière, on les sépare et on se les noue sur le ventre.
    Pantalon Thaï mis

Et voilà il est mis !

Pour en faire un c’est simple : il faut mesurer son tour de taille, et essayer de mesurer l’épaisseur de son bassin (donc la largeur du U). Donc la largeur du rectangle mesurera le tour de taille plus la largeur du U, plus de quoi faire des ourlets de chaque côté. La longeur du rectangle mesurera la longueur de votre taille à vos chevilles ou vos talons (selon que vous aimez vos pantalons plus ou moins longs), plus de quoi faire les ourlets. La profondeur du U correspondra à la longueur de votre taille à votre entrejambe.

Patron pour le pantalon Thaï

Il faut en faire 2 identiques. Sur mon schéma, ce qui est en beige sera la taille effective de votre pantalon, et en blanc le tissu en plus pour les ourlets, sauf dans le U, j’ai simplement arrêté le tissu à la machine sans faire d’ourlet. J’ai commencé par coudre les deux rectangles ensemble par le U, c’est la seule couture qui assemble les deux pans de tissu. Ensuite j’ai fait les ourlets des côtés, puis ceux du bas du pantalon, et enfin celui de la taille, dans lequel j’ai glissé un ruban pour pouvoir attacher le pantalon.

Facultatif : si vous essayez votre pantalon et que vous trouvez qu’il a une forme conique pas très gracieuse, il vous faudra faire des pinces. Attention si vous choisissez les faire, le pantalon aura un devant et un derrière, donc il faudra trouver un moyen de reconnaître le devant du derrière, et cela peut par exemple être une couleur différente pour le ruban de devant et celui de derrière.
Gardez votre pantalon sur vous, armez vous d’épingles et faites des pinces comme indiqué ci-dessous :

où placer les pinces ? une fois les pinces cousues

Ensuite il vous faudra défaire le devant et faire les pinces de derrière.

Et c’est fini ! (Mouaha plus facile à dire qu’à faire ^^)

Coloriez vos dessins avec The Gimp !

Coloriez vos dessins ou ceux des autres, s’ils vous en laissent le droit ;)

Lien vers le tutoriel (je l’ai mis sur un page différente pour que vous puissiez bien le voir)

Voici un tutoriel pour vous apprendre comme son nom l’indique, à colorier un dessin en commençant par le rendre exploitable s’il ne l’est pas déjà. Autrement dit, pour transformer ceci :

dessin brut

En cela :

Dessin colorié

Pour un meilleur résultat, il faut que les traits de votre dessin soient bien noirs, un croquis au crayon mal appuyé rendra moins bien à l’écran. Au besoin, repassez-le au feutre noir. Et si vous le pouvez, scannez-le au lieu de le prendre en photo comme l’a fait ma soeur ;)
J’ai pris son dessin comme exemple pour le tutoriel parce que l’on voit bien ce qui nous empêche de le colorier tel qu’il est. Mais quand on prend bien soin de faire son dessin avec des traits noirs propres et de le scanner correctement, comme je l’ai fait pour colorier mon Calamar, le résultat est de meilleure qualité.

Les calques

Les calques sont un des éléments les plus importants dans les logiciels comme Photoshop et The GIMP.

Chaque calque est une couche différente de l'image. C'est comme si on avait plusieurs feuilles de papier calque (d'où le nom) superposées pour former l'image entière. On peut donc travailler sur chaque calque indépendamment des autres, et un calque laissera voir les calque du dessous par transparence aux endroits où il n'est pas peint opaque.

Cette animation vous aidera peut-être à comprendre ce qu'est un calque. Vous pouvez monter et descendre le calque "Carré" en appuyant sur les flèches vertes en bas, et rendre les calques visibles ou non en appuyant sur les yeux.

[kml_flashembed movie="http://blog.loonie.fr/files/calques.swf" play="true" loop="false" quality="low" src="http://blog.loonie.fr/files/calques.swf" height="370" width="503" /]

Les possibilités qu'offrent les calques sont infinies : on peut mettre un fond derrière un sujet, dupliquer et modifier un calque pour faire une ombre ou un reflet, colorier par dessus une image et gommer le coloriage sans gommer l'image dessous...

Les différents formats d’image

D’une manière générale, lorsqu’on travaille sur une image, il vaut mieux toujours l’enregistrer dans le format du logiciel d’édition que vous utilisez (.psd pour Photoshop, .xcf pour The GIMP, .bmp pour MS Paint…), comme ça on est d'avoir une copie propre de son travail.

Pour publier une image sur internet, on enregistrera les images pratiquement toujours au format GIF, JPEG ou PNG.

Le format GIF

Le format GIF est très utile pour faire des animations. Le principal défaut de ce format est que le nombre de couleurs est limité à 256. Or par exemple les photos que j'ai prises avec mon appareil en contiennent environ cent mille à deux cent cinquante mille ! En revanche, contrairement au format JPEG, on peut avoir des pixels transparents, et donc des images pas forcément rectangulaires mais en forme de ce que vous voulez. Dans ce cas, vous serez limité à 255 couleurs, plus la transparence : un pixel est soit complètement opaque, soit complètement transparent.

Le GIF n'est avantageux que pour les animations depuis que le format PNG a été inventé, car ce dernier est plus performant que le GIF en tous points, sauf pour les animations qu'il ne supporte pas.

Voici un exemple d'animation GIF :Exemple d'animation GIF

Le format JPEG

Le format JPEG, ou JPG, est très répandu sur internet, du fait du faible poids des images enregistrées dans ce format. Son faible poids a une contrepartie : les images perdent de la qualité. Elles contiennent plus de bruit, bien que les couleurs conservent leur diversité, elles perdent un peu de leur qualité. On ne peut pas avoir de transparence avec ce format : une image JPG sera toujours un rectangle plein.

Les photographies, qui contiennent un grand nombre de couleurs différentes, sont enregistrées en JPG car contrairement aux formats GIF et PNG, le format JPG ne répertorie pas toutes les couleurs qui composent l'image mais fait un caclul pour les déduire. Quand il y a beaucoup de couleurs, elles prennent donc moins de place.

Par contre, une image qui contient peu de couleurs perd à être enregistrée en JPG car son poids sera équivalent ou même plus élevé que si elle avait été enregistrée en GIF ou en PNG, et ce avec une qualité ammoindrie.

Voici un exemple pourra vous permettre de vous rendre compte de cette perte de qualité.

Voici donc une image que, compte tenu du fait qu'elle ne contient que deux couleurs, j'ai enregistrée en PNG.

Exemple PNG

Voici maintenant la même, enregistrée en JPG avec une qualité de 60% selon l'échelle que donne GIMP, et qui est à peu près la qualité que l'on obtient en enregistrant une image en JPG dans Microsoft Paint.Le rouge est moins profond et les contours ne sont plus très nets.

Exemple JPG

Détail agrandi trois fois du PNG : Détail GIF

et du JPG : Détail JPG

On voit moins cette compression dans une photographie enregistrée avec une qualité raisonnable, car on a rarement de contrastes aussi marqués et le bruit se fond dans les autres couleurs.

Le format PNG

Le format PNG est une version plus récente et beaucoup améliorée du format GIF. Elle ne permet pas l'animation. En revanche, il peut gérer autant de couleurs que le JPEG, la même image en PNG sera plus légère qu'en GIF, et il gère plusieurs niveaux de transparence. Le tout sans altérer la qualité de l'image. Les images contenant des bords nets, du texte, restent lisibles et sans défaut.

Les niveaux de transparence permettent d'éviter les escaliers sur le contour de l'objet dont on aura enlevé le fond, d'avoir des ombres et des objets transparents, etc... Malheureusement, Internet Explorer 6 ne sait pas gérer les niveaux de transparence, il les affiche comme des rectangles pleins. Heureusement, il est possible de choisir la couleur de fond de l'image qu'affichera IE6. Par contre, convertir un GIF transparent en PNG ne pose pas ce problème, si l'on prend garde que le PNG que l'on enregistre est bien en mode 256 couleurs, les zones transparentes le resteront.

Voici un exemple d'image PNG transparente
Si vous utilisez Internet Explorer 6 vous ne verrez donc pas la transparence du PNG, pour les autres, vous pouvez jouer avec l'ascenseur pour superposer l'image PNG avec l'image de fond du blog pour l'observer.

exemple PNG

Et le meilleur équivalent en GIF que j'aie pu faire.

exemple PNG>GIF

Récapitulatif :

Votre image est :

  • animée > on l'enregistre en GIF
  • une photographie simple > on l'enregistre en JPEG
  • transparente > on l'enregistre en PNG
  • réalisée par ordinateur >  on l'enregistre en PNG
  • avec du texte > on l'enregistre en PNG.

Boules de Noël en origami

exemples de boules en origami

Pour décorer notre premier sapin de Noël à nous, on a voulu acheter des boules de Noël, mais quand on a vu le prix que c’était pour avoir quelques boules en plastique même pas bien faites, on est repartis du magasin avec deux rouleaux de papier cadeau : un or et un rouge. Avec dans l’idée de nous fabriquer nous mêmes nos boules en origami. Il y a quelques années, ma grande sœur m’a appris une technique pour plier des « modules » qui s’imbriquent les uns dans les autres pour faire des cubes, des boules … Sur la photo j’ai mis une boule, un cube, et des petits modules qui attendent des copains rouges pour faire des boules bicolores. Sympa non ? Je me suis dit que ça pourrait intéresser du monde d’apprendre à en faire :) Voici donc la marche à suivre :

(suite…)