Blender

Aujourd’hui, je me suis essayée à la 3D, avec le logiciel libre Blender. En fait j’ai surtout suivi le tuto que j’ai trouvé sur le site du Zéro, qui nous fait faire une table, puis des chaises. Ensuite, j’ai amélioré un peu les chaises pour vérifier que j’avais bien compris comment ça marchait : dans le tuto, le dossier est un rectangle plein, j’en ai fait un dossier évidé avec une barre. Et puis j’ai joué avec le rendu, et après un petit tour par The GIMP (vive le libre!) pour faire le fond transparent, voilà le travail :

Table et chaises 3D

Les courbes de Bézier

Il n’y a pas que des pixels dans la vie des images numériques ! Il existe aussi les courbes de Bézier. Vous les connaissez peut-être sous un autre nom suivant les logiciels que vous utilisez : tracés vectoriels pour les utilisateurs de la suite Adobe, ou bien chemins pour les utilisateurs de logiciels tels que The GIMP et Inkscape.

C’est quoi une courbe de Bézier ? C’est une ligne fermée ou non, qui est définie par des points et des vecteurs. C’est pour ça qu’on appelle un dessin fait de courbes de bézier un dessin vectoriel. Cette ligne passe par tous les points, et elle est influencée par les vecteurs qui peuvent être attachés à ces points, pour ajuster la courbure de cette ligne. Voici un exemple de courbe de Bézier : on peut voir les points qu’on appelle des ancres ou bien des nœuds, et les vecteur que l’on appelle plus communément des poignées, qui sont toujours tangents à la courbe. On appelle segment le morceau de courbe qui se trouve entre deux points.

Exemple de courbe de Bézier

On peut se servir des courbes pour dessiner une surface, ou bien un contour, ou bien les deux à la fois. Les ancres et poignées seront évidemment invisibles sur le dessin final ^^

L’intérêt de ces courbes, c’est que quel que soit le niveau de zoom avec lequel on les regarde, elle seront toujours aussi lisses et aussi précises. Ce n’est pas le cas des pixels : si vous agrandissez 10 fois une image bitmap (=faite de pixels) vous vous retrouverez avec des carrés de 10 pixels de côté, et l’image s’en trouvera très dégradée. Prenez par exemple ce smiley que j’ai dessiné en vectoriel.

Smiley taille normale

Si je l’agrandis 5 fois, voici ce que j’obtiens :

Smiley vectorier agrandi 5 fois

Hors voici ce que j’obtiendrais en agrandissant 5 fois le petit smiley s’il avait été un bitmap et non un dessin vectoriel :

Smiley bitmap agrandi 5 fois

C’est pour cette raison que l’écrasante majorité des polices d’écriture sont conçues en vectoriel et non en bitmap, pour qu’on puisse écrire à la taille quel’on veut sans perdre de qualité.

Si vous voulez vous essayer au dessin vectoriel, il existe Inkscape, qui est un logiciel gratuit dédié au dessin vectoriel. Le logiciel de référence utilisé par les professionnels est Adobe Illustrator, mais ce n’est pas le même prix … ^^

Ces courbes de Bézier vont nous être utiles pour certains tutoriels à venir.

Pompon hyperbolique

Non je ne suis pas morte ! ^^ C’est juste que… je n’avais pas spécialement envie d’écrire. Mais aujourd’hui j’ai quelque chose à vous montrer.

Hier, j’ai appris à ma sœur comment faire du crochet en rond (ou plus précisément en spirale), plutôt qu’en carré comme au tricot. Est venue la question du nombre d’augmentations qu’il fallait faire pour avoir un disque plat. J’avais lu 6 sur un site, mais en faisant 6 augmentations par tour, ça me donnait une forme bombée et non pas plate, donc au final je ne sais pas exactement, et puis ça doit aussi dépendre du type de maille que l’on fait : serrée, bride… (aahh je préfère la terminologie anglaise pour ça : single crochet et double crochet, c’est plus logique vu qu’une bride fait le double de hauteur d’une maille serrée). Et si on fait trop d’augmentations par tour, c’est pas plat non plus, ça gondole. Cela m’a rappelé une vidéo sur Youtube que j’avais vue à propos de disques qui gondolent au crochet, un truc inspiré des récifs de corail et étudié par les mathématiciens (eux ils appellent ça des cônes hyperboliques d’où le titre de mon article) :

Lien vers la vidéo "Hyperbolic Crochet - From Beginning to End"

Et ça m’a donné envie d’en faire ! Le principe c’est de se dire : je vais faire tant d’augmentations toutes les x mailles. J’ai essayé avec le fil de ma sœur, en faisant deux augmentations par maille. au bout de trois tours, ça gondolait déjà. Mais comme c’était son fil, quand je suis partie j’ai dû l’abandonner et en marchant j’en ai commencé un avec le reste de fil rouge que j’avais dans mon sac, en faisant cette fois 3 augmentations par maille, pour arriver plus vite au stade pompon. Et en comptant la chaînette de base comme un tour, au le deuxième tour ça commençait déjà à gondoler ! Et ce matin, au marché, j’ai trouvé deux superbes pelotes de fil de coton avec des nuances de couleur, une rouge et une orange. J’ai décidé de faire le dernier tour de mon « disque » avec ces fils, que j’ai tricoté ensemble parce qu’ils sont plus fins que le fil départ. Et, au bout de trois heures de travail, voici le résultat :

Mon pompon hyperbolique au crochet

Je viens de mesurer le périmètre de mon disque (d’accord il est très très ondulé mais c’est un disque quand même ! na !) , ça fait 1 mètre 50, et 5 cm de diamètre…