Le blog de Loonie

Il y a quatre ans de cela, mon petit sac bien aimé que j’avais ramené du Viêt Nam a craqué. Je me suis donc retrouvée sans petit sac, et comme je savais exactement comment je le voulais je me suis dit que j’allais me le fabriquer moi-même. Il aurait deux compartiments, un pour mettre mes disques et mon inséparable baladeur CD, un autre pour mon carnet à dessins, avec des petites poches pour mes papiers, mes clés, mon adaptateur jack pour faire du piano électrique du lycée sans déranger avec mes écouteurs,… Je ne savais pas coudre mais ma mère a une machine à coudre et je me suis dit qu’elle m’apprendrait. Or je suis partie en vacances chez mon père avant de m’y mettre. Je lui ai parlé de mon projet de me fabriquer un sac, et, avec son amie, on a trouvé le tissu pour le faire, on a acheté les fermetures éclair (en fait on a trouvé un sac à 4 euros dans un bazar genre foire fouille avec tout plein de fermetures comme on voulait), et puis on s’est mis sur la grande table de la cuisine pour dessiner le patron sur le tissu, le découper, et puis on est passé à la couture. C’est l’amie de mon père qui l’a cousu, et moi j’ai bien observé comment elle faisait, pour arrêter le tissu, la couture, pour tourner à angle droit au milieu de la couture…

De retour à la maison, j’ai voulu essayer de coudre moi même. J’ai voulu choisir un truc pas trop compliqué, et j’ai décidé de faire un pantalon Thaï : ce sont deux grands rectangles de tissu avec un trou en forme de U au milieu d’un bord et cousus entre eux par ce U. Simple, quoi. Alors avec ma mère on est allées acheter le tissu. Et puis avec des vieux morceaux de tissu qui avaient servi a faire des poufs il y avait longtemps, je me suis familiarisée avec la machine, une vieille machine en métal, mais qui marche toujours très bien !

Alors déjà si vous connaissez pas, vous pouvez vous poser la question : mais qu’est-ce que c’est qu’un pantalon Thaï ?
Un pantalon Thaï déplié, ça ressemble à ça (c’est le premier que j’ai fait) :

Maintenant vous vous posez probablement la question : mais comment ça se met ce truc-là ?
Il y a trois étapes :

1. On enjambe le pantalon de façon à avoir le bassin dans le U et donc les deux rectangles entre les jambes.
   
2. On prend les deux pans de devant, on les sépare et on se les noue derrière le dos.
   
3. On prend les deux pans de derrière, on les sépare et on se les noue sur le ventre.
   

Et voilà il est mis !

Pour en faire un c’est simple : il faut mesurer son tour de taille, et essayer de mesurer l’épaisseur de son bassin (donc la largeur du U). Donc la largeur du rectangle mesurera le tour de taille plus la largeur du U, plus de quoi faire des ourlets de chaque côté. La longeur du rectangle mesurera la longueur de votre taille à vos chevilles ou vos talons (selon que vous aimez vos pantalons plus ou moins longs), plus de quoi faire les ourlets. La profondeur du U correspondra à la longueur de votre taille à votre entrejambe.

Il faut en faire 2 identiques. Sur mon schéma, ce qui est en beige sera la taille effective de votre pantalon, et en blanc le tissu en plus pour les ourlets, sauf dans le U, j’ai simplement arrêté le tissu à la machine sans faire d’ourlet. J’ai commencé par coudre les deux rectangles ensemble par le U, c’est la seule couture qui assemble les deux pans de tissu. Ensuite j’ai fait les ourlets des côtés, puis ceux du bas du pantalon, et enfin celui de la taille, dans lequel j’ai glissé un ruban pour pouvoir attacher le pantalon.

Facultatif : si vous essayez votre pantalon et que vous trouvez qu’il a une forme conique pas très gracieuse, il vous faudra faire des pinces. Attention si vous choisissez les faire, le pantalon aura un devant et un derrière, donc il faudra trouver un moyen de reconnaître le devant du derrière, et cela peut par exemple être une couleur différente pour le ruban de devant et celui de derrière.
Gardez votre pantalon sur vous, armez vous d’épingles et faites des pinces comme indiqué ci-dessous :

Ensuite il vous faudra défaire le devant et faire les pinces de derrière.

Et c’est fini ! (Mouaha plus facile à dire qu’à faire ^^)

Lundi, je cherchais un modèle de Totoro en perles que j'avais déjà fait avec ma soeur, il était sur un site japonais, mais impossible de le retrouver ! En cherchant, je suis tombée sur des photos d'un superbe Totoro fait au crochet, plus beau que n'importe quelle peluche de Totoro que j'aie vue dans le commerce ! Et avec, il y avait les instructions pour le fabriquer soi-même ! Sauf que, tout ce que je savais faire au crochet c'est une chaînette…

J'avais déjà cherché à apprendre, mais les sites internet en français sur le crochet ne m'ont jamais paru très clairs. Qu'à cela ne tienne, là j'étais bien motivée, j'ai cherché en anglais et je suis tombée sur de super sites faciles à comprendre, en particulier un qui explique tous les points en vidéo ! J'ai passé le reste de la journée à regarder comment est-ce que l'on fait du crochet, il me manquait juste … un crochet.

Le lendemain, je suis allée me promener avec une amie que je n'avais pas vue depuis un bout de temps, et après ça, expédition crochet au centre commercial. Dans ce centre, il y a un BHV, donc je me suis dit qu'ils en auraient forcément. Erreur ! ce BHV est un BHV déco ! Ils ont quand même tout un rayon loisirs créatifs mais pas l'ombre d'un petit bout de ce qui ressemblerait à un crochet. A croire que ce n'est pas un loisir créatif. Je demande à une vendeuse si elle peut m'indiquer s'il y a une autre boutique qui pourrait en vendre, ce à quoi elle répond que je ne trouverai pas de crochet dans ce centre commercial. Bon je me dis, je n'ai pas passé une heure à attendre les trains supprimés qui m'amènent ici pour m'avouer vaincue au bout de dix minutes, il me reste tout de même un espoir, le rayon mercerie du supermarché. Je traverse tout le centre commercial (evidemment le supermarché est à l'opposé du BHV, séparé par quelques deux cents boutiques dont AUCUNE ne vend un crochet), et j'arrive donc au rayon mercerie, et je vois ô miracle, un crochet. N°2. Mon fil pour le Totoro se tricote/crochète avec du N°8. Bon j'ai une pelote de fil plus fin, je l'achète quand même, je m'entraînerai avec en attendant d'avoir le crochet qui va bien pour mon Totoro.

Armée de mon superbe crochet N°2, je commence par faire un petit rectangle pour voir si j'ai bien compris comment ça marche. Ok, ça va mon rectangle ressemble à quelque chose. Alors je décide de crocheter en rond, puisque tout le Totoro se crochète en rond. Je décide d'essayer de faire un Poring pour mon Shamaloo, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une des créatures qui peuplent le jeu de rôle en ligne Ragnarök, toute mignonne et qui avale tout ce qui traîne par terre. Normalement un Poring, c'est rose, mais que voulez-vous, mon fil est rouge. Alors je fais un rond, que j'agrandis que j'agrandis, que j'essaie de faire en forme de Poring, en inventant au fur et à meure qu'il prend forme. Avant la fin, je l'ai rempli de riz. Et finalement, il est peut-être un peu bizarre, mais c'est pas mal pour un premier ouvrage au crochet, avec un crochet trop petit et pas de modèle, vous trouvez pas ?

Lundi, en allant à Paris faire un peu de shopping (malgré que j’ai horreur de ça mais il me fallait quand même quelques vêtements neufs ^^) avec ma sœur, on a fait un crochet du côté du BHV pour acheter du cordon en satin, beaucoup plus approprié pour faire des libellules. J’en ai fait trois dans le train : j’ai perdu la première (j’étais sûre de l’avoir mise dans mon sac), j’ai donné la seconde à ma sœur, et ce matin j’en ai fait une dernière, que contrairement aux autres j’ai pu vraiment terminer, grâce au briquet que m’a prêté un camarade d’atelier d’horlogerie.

La voici : elle ressemble quand même plus à quelque chose que celle avec son fil frisé ^^ Il m’a fallu 50 centimètres de fil pour faire cette libellule de 4 centimètres de long.

Hier soir, on s’est fait un petit plat super simple à faire et rudement bon… Dès qu’on trouve un beau poivron rouge on se fait un poivron farci !

Pour 2 personnes il faut :

• un poivron (rouge c’est plus doux, c’est celui qu’on préfère)
• trois ou quatre chipolatas selon la taille du poivron ou de la chair à saucisse
• de la chapelure (des biscottes écrasées c’est parfait)
• de l’huile d’olive

D’abord on fait préchauffer le four à 180°C. Puis on lave le poivron, on le coupe en deux dans le sens de la longueur, on enlève le trognon avec les pépins et la queue. Ensuite on vide les chipolatas, on mélange la chair avec de la chapelure et on remplit les poivrons avec. Un peu de chapelure encore dessus, un petit filet d’huile d’olive, et au four une demi-heure !

Et voilà ! Bon appétit !

Sur la photo la viande est rose, c’est à cause de ces fameux colorants dans les chipos ! Grrrrr !

Hier j'ai fait un tour sur le blog de Celine-Boomer, et j'ai trouvé deux articles qui m'ont intéressé car il présentent des techniques que je n'ai jamais expérimentées encore : le Temari et les nœuds coréens. J'ai fait quelques recherches sur internet et j'ai trouvé une vidéo sur Youtube qui explique comment faire une libellule en nœuds. Alors j'ai pris le seul fil à peu près potable que j'avais, deux perles et je m'y suis mise. Résultat : j'ai une magnifique libellule écrasée que voici ! En fait c'est mon fil le fautif, il est frisé, alors au lieu de me faire de jolies ailes bien rondes eh bien il me fait des ailes frisées !

Voici la recette de crêpes de ma maman. C’était jour de fête pour moi quand j’étais petite et qu’elle décidait de faire des crêpes. On l’aidait mes sœurs et moi, à casser les œufs, à tamiser la farine pendant qu’elle mélangeait… Et ensuite on avait de délicieuses crêpes à dévorer ! Que des bons souvenirs ! Même le chat avait aimé (il avait rongé toutes les crêpes qui dépassaient des assiettes une nuit qu’on les avait laissées refroidir sur la table :D)

Pour 30 crêpes environ il vous faut :

• 500g de farine type 45
• 5 cuillères à soupe de sucre
• 4 œufs
• un sachet de sucre vanillé (facultatif) qu’on peut aussi remplacer par un peu de zeste de citron
• 1 bouteille de bière blonde de 33cl
• 100g de beurre ou ½ bouteille de bière d’huile
• environ 1 litre de lait

Dans un saladier, casser les œufs entiers, les battre avec le sucre et le sucre vanillé;

Ajouter peu à peu un tiers de la farine tamisée, en remuant avec un fouet;

Ajouter la bière;

Mettre un deuxième tiers de la farine tamisée en remuant;

Mettre le beurre fondu, ou remplir la bouteille de bière à moitié d’huile plus un peu de lait, bien secouer et verser puis ajouter à la pâte un verre de lait chaud pas bouillant;

Ajouter peu à peu le reste de la farine tamisée;

Ajouter du lait jusqu’à obtenir une bonne consistance de crêpe, entre liquide et pâteux. Faire la première crêpe, si elle trop épaisse remettre du lait, si elle est trop fragile, remettre du beurre et de la farine.

Dans une poêle ou sur une crêpière beurrée ou huilée, verser de la pâte à crêpe, étaler la pâte, cuire une minute, quand le tour de la crêpe prend de la couleur, la retourner pour cuire l’autre côté.

Servir avec la confiture, le sucre, le miel, le chocolat en poudre, le nutella … ou bien savourez la nature !

Bon appétit !